I need to be myself, I dont need no one else...

Dans 8 jours je dois remettre un dossier à l'office d'habitation qui me loge; ce dossier je dois le remettre en commun avec F, l'homme qui partage ma vie depuis 5 mois, c'est peu... en fait il travaille pour l'office HLM et il a obtenu pour nous une maison plus spacieuse que mon appartement actuel dans lequel il est venu vivre depuis le mois de Janvier. Au début c'est comme pour tout le monde tout beau tout rose, et puis, et puis avec l'âge peut-être (nous ne sommes pas des adolescents et nous avons déjà chacun notre propre histoire et dix ans d'écart) le tout beau tout rose passe plus vite qu'autrefois, il y a les contraintes de la vie de couple, les contraintes de l'acceptation des défauts de l'autre, il y a aussi dans notre cas nos enfants respectifs, mes trois filles sont petites et vivent en permanence avec moi, il a une fille de onze ans que nous voyons ponctuellement et qui est une enfant unique, issue de parents eux-mêmes enfants uniques, il y a cet espèce d'égoïsme propre aux enfants uniques, il y a toutes ces choses que nos croyions être des "réglages" pour atteindre la sérénité au sein de notre embryonnaire vie de famille, les désirs de l'un étouffés par les exigences de l'autre.... Je suis dans l'impasse je n'ai plus que 8 jours pour franchir le pas, savoir que mes revenus en partie alimentés par la CAF vont être amputés d'une bonne partie par le fait que nous nous déclarions en couple, une baisse qui engrangera peut-être une dépendance financière alors que ma vie actuelle me permet de faire ce que j'ai envie sans avoir de compte à rendre à personne; il y a tout ça toutes ces contraintes et le doute que va devenir ma vie, celle de mes filles face à des exigences qui me dépassent un peu et les dépassent sûrement plus encore. Je m'interroge et je ressens un sentiment de peur qui m'avait quitté depuis un moment déjà.

 

L'automne et son lot de malheurs : l'hiver qui arrive, les jours qui raccourcissent, le manque de soleil et l'arrivée du froid nuisent à mon équilibre psychologique (si équilibre il y a !!). Des travaux dans la maison, que je vais quitter bientôt, font que je n'ai plus d'eau chaude depuis trois jours, sympa quand on a 3 enfants en bas âge et que le meilleur remède au stress et à la pression de la vie quotidienne est le fameux « bain-super-relaxant-aux-huiles-essentielles » que j'ai l'habitude de prendre au moins deux fois par semaine, assorti des traditionnels « peeling-masque-épilation » qui font la peau douce et belle et qui agissent comme un véritable anti-dépresseur naturel !! Donc on se lave chez les voisins, et les copines (qu'heureusement j'ai de nombreuses), on essaye de prendre sur soi, en se disant qu'il y a bien plus grave et que c'est les vacances à la fin de la semaine. Ouf, les vacances, sont là,  seront-elles source de repos et de remise en forme ? Rien n'est moins sûr, le programme est chargé : mes deux aînées partent avec mon père demain samedi pour 10 jours en Auvergne, je reste avec ma petite dernière qui vient de me refaire un  épisode de zona surinfecté au niveau de la cuisse (sachant qu'elle a été hospitalisée en mai pour ce problème, et sans oublier, je vous le rappelle, que ma salle de bain est hors-service), et que son repos est nettement compromis par les préparatifs du déménagement au beau milieu d'un chantier, donc vacances sous le signe des cartons à remplir maison à remettre en état, ponctuées de visites des futurs locataires potentiels ! Bon, les ouvriers sont sympas, ils tentent de ne pas trop perturber notre vie, mais dans cet inconfort, tout cela me panique et met l'accent sur le fait que je vis de grands changements en ce moment et que, même si je suis très entourée,  je les vis seule… Je me suis sentie très désarmée en début de semaine, et j'ai littéralement craqué nerveusement, une journée entière à pleurer toutes les larmes de mon corps sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi et au plus grand désarroi de mon entourage. C'est net, la dépression me guette, je savais que le divorce et tout ce qui s'en suivrait serait une épreuve, mais je suis surprise par la violence du mal-être qui m'affecte. Je me sens très inutile et incapable devant la détresse de mes enfants et devant la mienne aussi, je sais que cela est passager que des jours meilleurs se profilent, mais la vie ne m'épargne pas vraiment depuis 4 ans et j'ai l'impression de retomber plus bas à chaque coup de blues. A quand le bout du tunnel ?? En attendant je reviens par ici histoire de mettre des mots sur mes malheurs et je vais aussi là pour me remonter le moral et ici, pour chercher des réponses…

Un jour de boulot pas tout à fait comme les autres, était-ce le fait que j'avais, aujourd'hui, fait preuve d'originalité au niveau de ma coiffure ?

Je sais pas pourquoi mais tout à coup je me sens triste………..

 

 

Défoulez vous j'assume !!!!!!!!!!!

 

Voilà, moi aussi je l'ai fait !! Très inspirée de celle de Mélinette voici mon interview photo :

1. Qui suis-je ?

2. Qui me connaît le mieux ?

???

3. Quel est mon âge ?

4. Le plus important dans ma vie est

5. Je porte toujours

6. Quelque chose que je fais toujours

7. Je suis la plus heureuse quand

8. Le lundi matin vous pouvez me trouver

9. Mon moyen de transport favori

10. Mes yeux sont

11. Mes objets préférés

12. Pour me détendre j'aime

13. La ville où j'habite est

14. Ma plus mauvaise habitude

15. Mon plaisir défendu

16. Quand je regarde quelqu'un la première chose que je vois c'est

17. Ce que je trouve magnifique

18. Quelque chose dont je peux me passer

19. Quelque chose que les gens ignorent sur moi

20. Ma vie est

Voilà, ça m'a prit un peu de temps (j'ai un témoin qui a tout suivi via msn !!) mais j'y suis arrivée !!!!

Grosse prise de conscience aujourd'hui, après ce wek-end sous le signe des "retrouvailles" !! L. a veillit, moi aussi forcément, il est venu, c'était sympa et point ! Je suis très heureuse de l'avoir revu, lui aussi apparement il m'a confirmé tout à l'heure par sms qu'il avait passé une soirée très agréable et une nuit "délicieuse". Oui, il était là, dans ma maison et dans ma vie du samedi soir : nous sommes allés au restau à Tours et on a rejoint mes amis dans notre bar favori, tout le monde l'a trouvé super sympa, une soirée "normale" en somme, on a fait la fermeture du bar, j'ai un peu forcé sur la vodka caramel, donc complétement délurée, en bref j'étais la "moi" du samedi soir loin bien loin de tous mes petits tracas quotidiens. On est rentré chez moi ensuite, nous avons passé la nuit ensemble, mais mes souvenirs sont embrumés; au matin c'était presque comme lorsqu'il est arrivé, il est reparti vers 11h comme il était venu, en restera une photo souvenir et surtout cette prise de conscience, la vie à deux n'est pas une fin en soi !!! Je crois que je viens de guérir de ma phobie de rester seule toute ma vie, en fait je me rend compte que c'est peut-être ça la liberté, oui, je suis libre et finalement je me dis que le compromis est séduisant, je suis un peu docteur Djekill et Mr Hide, bonne mère de famille et professionnelle la semaine et véritable célibataire le week-end, je profite de tous les moments qui me sont donnés de passer avec mes enfants et mes amis. J'ai essayé après tout, et comme je n'ai connu que ça je pensais que la vie de couple était indispensable à un bon équilibre, aujourd'hui je suis seule et je commence à prendre conscience que si je n'ai pas réussi en couple c'est peut-être aussi parceque les standards que je m'était imposés et qui me rendaient si malheureuse ne sont pas ce qui me convient ! Alors merci à L. qui a provoqué ce déclic, et merci à toi aussi Cher B. (ou E. mais je sais que tu te reconnaitras) de tes sages paroles. Je savais que ce week-end allait être formidable, je suis sereine ce soir et pleine d'espoir pour la vie qui m'attend.

voilà un spécial post pour Mélinette !!

La preuve par l'image :

Bientôt 17 heures, les enfants ont goûté, nous sommes chez mon amie, je lui garde sa fille, elle avait rendez-vous chez l'ophtalmo pour son aîné. Un mercredi comme les autres : nous avons l'habitude de "mettre en commun" nos enfants l'après-midi  chez elle (sa maison est plus grande et pour d'autres raisons aussi), et nous essayons de passer un peu de temps ensemble, toutes les deux. Café-clope dans sa véranda, les enfants évoluants tantôt au jardin si le temps le permet, tantôt dans le salon. Mais aujourd'hui je me retrouve, du fait de ce rendez-vous, seule, les filles sont sages, j'en profite pour venir écrire ici. Hier, j'ai discuté avec A. sur msn, j'ai été très froide, il s'en est rendu compte, il a tout de suite pensé qu'il y avait quelqu'un d'autre... Intuition masculine ?? En fait on ne peut même pas dire qu'il y ait réellement quelqu'un d'autre, il y a un rendez-vous Samedi qui ne veut, pour l'instant, pas dire grand chose, il y a surtout le fait de ne plus souffrir de son absence et de se rendre compte que la situation est ridicule !! Comme dans un film que j'aime beaucoup (quand harry rencontre Sally), il y a cette réplique : "il ne la quittera jamais, tu le sais qu'il ne la quittera jamais ?!!" ; oui, ça y est, je crois que je le sais. A. a dit que j'avais raison que c'était trop compliqué en ce moment, que tout était de sa faute, mais qu'en 2005 tout irait mieux, qu'il serait célibataire d'elle (mais pas de moi cela và sans dire !!) et que oui, il valait mieux couper le contact pour le moment même s'il s'en sentait incapable, je ne l'ai pas contredis, j'ai dit que oui nous devions couper... Ca a du lui faire un choc, il m'a dit qu'il devait partir et il a coupé, 10 minutes plus tard il appelait sur le portable, je n'ai pas decroché, il a appelé sur le fixe et m'a demandé si je ne voulais plus lui parler, je lui expliqué ce que j'entendais par couper !!! 1 heure après il était chez moi, il a peur, il est perdu il ne veut pas me perdre moi en plus, je crois qu'il m'a déjà perdu, je me suis montré claire et intransigeante, qu'il la quitte maintenant ou qu'il dégage, il a fini par partir. Alors c'est un mercredi presque comme les autres parcequ'aujourd'hui je sais qu'il ne và pas appeler, et s'il ne le fait pas ce sera le début d'une victoire, sur moi même et ce que je veux vraiment maintenant, donner toutes ses chances à une nouvelle histoire, mais par pitié pas une compliquée cette fois !! Plus que 2 jours et quelques heures (plus on vieillit plus le temps passe vite, finalement) je n'ai même pas le temps de m'impatienter, je n'ai le temps de rien en fait, tout arrive sans que j'ai le loisir préparer quoique ce soit, mais tant mieux, car finalement tout parait beaucoup plus spontané comme ça. Je crois que je commence à être raisonnable, c'est peut-être cela la maturité sentimentale... Quelle horreur !!!!! Mais moi je suis poisson ascendant poisson réputée les plus grandes sentimentales et amoureuses du Zodiaque, si je deviens raisonnable en amour qu'est ce qu'il và me rester de folie ??

Il fait mauvais aujourd'hui, pas vraiment froid mais super humide, une espèce de bruine dégueu enveloppe d'une manière poisseuse l'atmosphère, ça m'affecte plus qu'il ne le faudrait. Je suis sensible au temps qu'il fait, et cette ambiance est propice à la baisse de mon moral, envie de parler du côté sombre de mon existence : il y a dans ma vie un épisode sentimental récent, une histoire très glauque avec un garçon qui a tout pour plaire mais qui cache bien son jeu. J'ai rencontré A. par hasard, il y a presque 6 mois, ce ne fût pas exactement un coup de foudre mais une idylle est née, et en quelques semaines la passion était au rendez-vous. Cependant, cette histoire était basée sur le mensonge de son côté, et oui, A. était déjà pris... Je ne l'ai su que quelques semaines plus tard, et il a fini par avouer; à ce moment là j'aurais du fuir (comme au moment même où je l'ai vu d'ailleur) mais je suis trop sentimentale et j'ai laissé sa chance à cette hypothétique histoire d'amour. J'ai pardonner le premier mensonge, il a promis de la quitter, il l'a même presque fait, puis il a fait marche arrière et m'a bercée d'illusions, des semaines sans se voir, de plus en plus de mensonges, il a fait mine de me quitter plusieur fois, il est toujours revenu... Aujourd'hui j'ai vraiment envie que cela cesse et mon rendez-vous de Samedi devrait m'y aider je l'espère. A; m'appelle tous les jours, il vient de perdre son travail mais il doit s'installer prochainement dans un nouvel appartement avec sa "légitime", et, cependant il continue de me jurer qu'il và la quitter, que je dois me montrer patiente, je crois que je sature, il devait passer me voir aujourd'hui, il vient d'annuler à l'instant, ce n'est pas la première fois mais, bizarrement et malgrès mon moral au plus bas, je ne ressens plus de souffrance, je crois que c'est le début de la fin de cette histoire et il était temps. On ne fait pas le bonheur des autres malgrès eux. Je vais me coucher pour oublier, le processus de guérison de A. est enclenché, le remède s'appelle peut-être L. !!! Vivement Samedi.